Ma destinée est-elle fixée avant ma naissance ? Vaste question qui touche à de multiples domaines comme la liberté, Dieu, mon histoire de vie… Avant toute chose, il nous faut parler de la destinée en distinguant la destinée universelle de la destinée personnelle.
Qu’est-ce que la destinée ?
La destinée s’entend par ce à quoi nous sommes appelés. Ainsi, notre destinée universelle est-elle le ciel : nous sommes tous faits pour voir Dieu et vivre avec lui. C’est là notre bonheur, même si nous pouvons encore avoir des doutes, si nous refusons de croire car telle est notre liberté voulue par Dieu : nous faire adhérer librement à son plan d’amour.
Nous avons aussi une destinée personnelle, c’est-à-dire notre propre histoire de vie : tout le monde n’est pas président de la République ou champion sportif. Chacun est unique. Dès lors, nous pouvons nous poser la question suivante :
Notre destinée est-elle fixée ?
Autrement dit, notre histoire est-elle tracée dès avant notre naissance et, quoi que nous fassions, elle s’accomplira ? Si c’était le cas, nous ne serions plus libres, mais seulement un simple robot, exécuteur d’ordres venus d’ailleurs. Notre futur serait fixé.
Au contraire, nous sommes pleinement acteurs de notre histoire…pour le bien comme pour le mal. C’est à nous de choisir et d’assumer nos choix. Mais pour bien choisir, il faut savoir discerner, être éclairé. Et là deux possibilités s’offrent à nous, qui ne sont pas incompatibles, au contraire : la raison et la foi. La raison est ce que nous conseille notre intelligence au vu de ce que nous percevons, nos valeurs, notre éducation…
La foi est, ce qui dépasse notre entendement, ce qui peut nous paraître surprenant, voire inattendu par rapport à la logique humaine mais qui au final peut s’avérer plus pertinent que notre raisonnement initial. Je vais prendre un seul exemple pour illustrer mon propos.
Illustration vécue
Il y a dix ans, j’étais au chômage depuis un certain temps, et je me suis, finalement posé la question de monter mon entreprise. La question qui se posait était de trouver le métier adapté pour cela. Au vu de mon expérience et de mes compétences innées, j’ai pensé à la profession d’écrivain public. En effet, j’aime lire, écrire, j’ai une bonne orthographe et une bonne culture générale. Mais en me lançant, je faisais un acte de foi, car je n’avais jamais exercé et je partais de rien. J’étais libre de franchir le pas ou non. De même que personne ne m’avait jamais dit que je serais un jour écrivain public. Le résultat des courses est qu’aujourd’hui, je reconnais avoir fait le bon choix. Mais j’ai agi en toute liberté, non par contrainte. Et le fruit de ce choix libre est que je suis heureux.
Pour lire plus :
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